« Trop modeste, le plan promet 3 000 suppressions de postes de fonctionnaires pour 2026, soit 0,05 % de la masse de la fonction publique. Pour quoi attendre 2027 pour ne remplacer qu’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, alors qu’il y a urgence ? Le gel des prestations, l’allocation unique, la lutte contre la fraude sociale ou les arrêts de travail intempestifs restent bien modestes face à l’ampleur de la tâche. Résultat : l’insignifiante baisse de la dépense provoque une fois de plus la hausse de la fiscalité. »
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Une réponse
Très bon article de B. Perrin. On commence à le voir un peu partout : télé, radio, presse. Un bon client comme on dit ! Avec un bon sujet que les français commencent à appréhender…avec 20ans de retard.
Depuis les élections législatives de l’an passé, ça y est, le sujet de la dette publique est sur le devant de la scène. Avant, c’était quasiment tabou, tous ceux qui en émargeaient à l’argent public freinaient des 4 fers pour taire le sujet ; depuis, ça devient tellement grave que les bloqueurs ne peuvent plus stopper le sujet. Eh bien, tant mieux.
Sur le fond B. Perrin a raison, l’effort est de loin insuffisant en matière d’économies et de baisse des dépenses publiques. On reste sur-administrés, façon union soviétique.
F. Bayrou moyenne, il fait du »au milieu » comme disaient les guignols de l’info. D’autant que son gouvernement est sur le fil du rasoir, avec tous ceux qui veulent le planter par calcul électoral, à gauche comme à droite. Ca peut à la limite se comprendre ; je parle de l’attitude du P.M., pas de celles des partis qui calculent.
Mais au final il faut bien avoir en tête que ça n’est pas 40 et quelques milliards €. qu’il faudra trouver mais 3 à 4 fois plus. Et ça, pas dans 10 ans, mais dans les 3 ou 4 années qui viennent.