Morceaux choisis
- La redistribution induit une double destruction de valeur : pour ceux qui payent bien sûr, mais aussi pour ceux qui reçoivent et ne sont ainsi pas incités à produire des richesses.
- Dans les manuels d’économie, l’État est censé avoir une politique de stabilisation économique, alors que c’est le facteur majeur d’instabilité économique à notre époque.
- La progressivité de l’impôt existe car dans une démocratie, il est toujours possible de trouver une majorité pour spolier une minorité.
- On parle beaucoup de la fameuse « courbe de Laffer » en ce moment, laquelle démontre que « trop d’impôt tue l’impôt »… On gagnerait ainsi à baisser le poids de la fiscalité. Comme le disait Frédéric Bastiat, en période de déficit, il est sage de diminuer l’impôt.
- L’un des mythes français est la surtaxation du travail par rapport au capital. Mais outre que la distinction travail/capital est fausse (ce qui produit de la valeur, c’est l’esprit humain), le capital n’est pas « sous-taxé » en France, bien au contraire. Pour arriver à ses conclusions préétablies, Thomas Piketty omet par exemple d’inclure dans ses calculs l’impôt sur les sociétés (33 % sur le chiffre d’affaires en France).
- On ne peut espérer sortir de la stagnation économique en France sans une réforme fiscale rapide et profonde.
Ici, un extrait de son intervention
Voir aussi l’échange entre Pascal Salin et le président d’honneur de Contribuables Associés, Alain Mathieu
À regarder également, la discussion entre l’ancien député des Yvelines Jean-Michel Fourgous et l’ancienne présidente de Contribuables Associés, Benoîte Taffin
Enfin, visionner la conversation entre Alain Mathieu et Pierre Suard, ancien PDG d’Alcatel-Alsthom