Joan Sarrias, directeur de l’agence pour l’emploi de Tremp (Espagne) explique, ravi : « Quatorze personnes changent toutes les données statistiques locales, que ce soit sur le plan démographique, du chômage ou du vieillissement de la population ».
En situation irrégulière, ces jeunes sont naturellement « sans papiers », mais cela n’empêche pas l’Union européenne de débloquer 700 000 euros pour accompagner une dizaine d’entre eux durant deux ans.
Les membres de l’association Avenir en charge du projet ont même l’outrecuidance de se plaindre des difficultés que pose la bureaucratie concernant l’accès à un emploi ou à une formation pour les clandestins !
Ce projet pilote, qui a vocation à s’étendre, fournit à ces jeunes migrants un logement, une formation professionnelle, et des « facilités » pour passer le permis de conduire.
Sept professionnels les accompagnent à temps plein pour leur apprendre à se cuisiner des plats équilibrés et à faire fonctionner un lave-linge.
Grace à l’argent des contribuables versé à l’Union européenne, le visage de nos montagnes pourrait bien changer du tout au tout.