Contre l’oppression fiscale, la pression des contribuables

Primaire de la gauche : des dépenses et des joujoux par milliers !

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La campagne de la primaire de la gauche a démarré il y a quelques semaines. Pourtant, il est bien difficile de dénicher un programme vraiment détaillé ! Les quelques mesures emblématiques présentées ne seront financées que par toujours plus d’impôts

Comme l’exprime le professeur d’économie Jacques Garello dans La Nouvelle Lettre, «[les] programmes sont encore embryonnaires, surtout chez Valls et Peillon, derniers partants». Les quelques mesures emblématiques présentées ne seront financées que par plus d’impôts et d’endettement.

Comme nous l’avons fait pour la primaire de la droite et du centre, Contribuables Associés analyse les programmes des différents candidats.

Contribuables Associés entend ainsi faire entendre la voix des contribuables, et vous représenter au mieux pour orienter le débat public sur les enjeux d’une dépense publique excessive et les réformes nécessaires pour libérer notre économie.

Passons en revue les mesures principales des candidats sur les dépenses publiques et les impôts.

Jean-Luc Bennahmias souhaite instaurer un revenu universel, tout comme Benoît Hamon. Ce dernier préconise une « révolution fiscale » consistant à augmenter l’impôt des plus riches.

Le député des Yvelines préconise la ruineuse fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, avec un barème à 10 tranches, individualisé ; et un impôt unique sur le patrimoine fusionnant l’ISF, la taxe foncière et les droits de mutation.

Benoît Hamon veut être généreux avec votre argent, et souhaite porter le budget consacré à la culture à 1% du PIB

Il veut aussi revaloriser le point d’indice des fonctionnaires de 10%. Il préconise aussi l’extension du RSA aux jeunes de moins de 25 ans.

Comme le démontrait Contribuables Associés cette mesure est profondément néfaste économiquement.

Arnaud Montebourg veut rendre la CSG progressive, ce qui sera une double peine pour les hauts revenus. Il compte aussi défiscaliser le télétravail.

Du côté des économies, il propose de regrouper les acheteurs publics en 200 centrales d’achat pour faire des économies d’échelle estimées à 5 milliards d’euros.

L’ancien ministre du Redressement productif préconise aussi un plan culture à 500 millions d’euros, et de l’autre côté une réforme du nombre de sénateurs pour 300 millions d’euros d’économies.

Vincent Peillon s’engage à baisser les prélèvements obligatoires, avec un rééquilibrage en faveur des ménages, et souhaite instaurer une CSG progressive.

Mais il préconise un plan de 16,5 milliards de dépenses supplémentaires sur le prochain quinquennat !

Sylvia Pinel propose une baisse d’impôts en particulier pour les classes moyennes, dès que sera trouvé le chemin d’une croissance plus forte… Autant dire que les contribuables peuvent patienter longtemps !

François de Rugy propose de diffuser annuellement à chaque foyer fiscal une estimation personnalisée des dépenses réalisées par la collectivité « à son bénéfice » (mais jamais à son détriment ?), calculée selon la composition du foyer, l’âge de ses membres, et la zone d’habitation.

Une mesure de transparence qui va cependant dans le bon sens. Les contribuables verraient ainsi le différentiel entre l’argent prélevé et les dépenses réalisées.

Par contre, le député écologiste propose de taxer toujours plus au nom de la fiscalité verte. Contribuables Associés a dénoncé toute la tartufferie de ces politiques vertes fiscales répressives.

Manuel Valls préconise de baisser les prélèvements obligatoires au bénéfice des ménages et de défiscaliser les heures supplémentaires. Alors qu’il était Premier ministre d’un gouvernement qui a matraqué fiscalement les Français, on s’étonne de son revirement soudain !

Moralité : on regrette sans en être surpris que les programmes des différents candidats ne soient pas plus courageux pour réduire les dépenses publiques et les impôts… Leurs prises de position reflètent leur appartenance à un quinquennat de bricolage fiscal  extrêmement sévère à l’égard des contribuables, et très dépensier

Benjamin Izarn

La primaire de la gauche aura lieu les dimanches 22 et 29 janvier 2017.

Depuis 25 ans, Contribuables Associés conserve sa neutralité et son indépendance. Nous n’appelons jamais à voter pour un candidat. Avec les échéances électorales à venir, nous voulons faire entendre aux candidats la voix des contribuables : votre voix.

Retrouvez ci-dessous notre infographie sur le comparatif des programmes Fillon/Juppé à la primaire de la droite et du centre. 

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