Depuis le début de la crise, le président de la République fait le choix du « Quoi qu’il en coûte ». 
Si certaines dépenses publiques sont justifiées, d’autres le sont à fonds perdus, à l’instar du plan de relance de Jean Castex.
100 milliards d’euros pour créer « seulement » 160 000 emplois, soit 625 000 euros par tête.
Pendant ce temps, des millions de salariés, artisans, commerçants, restaurateurs et cafetiers se retrouvent sur le carreau. À quoi bon ce plan arbitraire, alors que d’autres solutions étaient envisageables ?
Un pansement sur une jambe de bois que les contribuables et les épargnants vont payer chèrement.
Car ces dépenses à crédit viennent s’ajouter au montant déjà exorbitant de la dette française.
Celle-ci s’élève à plus de 40 000 euros par Français : nous la remboursons déjà au quotidien sans que nos impôts y suffisent…
Ce sont donc les générations futures qui sont condamnées à assumer ces erreurs.
À moins que d’ici là, l’État ne fasse défaut et que les banques françaises, truffées d’obligations d’État, ne soient obligées pour ne pas faire faillite à leur tour, de pomper directement les comptes en banque des déposants au-delà du seuil de 100 000 euros.
Une directive européenne le permet depuis 2016. Contribuables et épargnants, vous voilà prévenus…
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Éditorial de Tous contribuables #17 à paraître (décembre 2019 – février 2020)
