Contre l’oppression fiscale, la pression des contribuables

Privilèges : la République des sangsues

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Selon le livre d’Olivier Calon, « Les Privilégiés de la République », les avantages acquis des petits soldats du système représenteraient une facture annuelle de 23 milliards d’euros pour les contribuables.

Privilèges. A l’heure où l’État cherche des sources d’économie, l’inventaire dressé par le livre d’ Olivier Calon recense les chemins de traverse budgétaire dont Contribuables Associés dénonce l’existence depuis des années.

La meute des resquilleurs est fournie.

Aiguilleurs du ciel, armateurs, EDF, fonction publique, syndicats, SNCF, parlementaires, anciens Premiers ministres, anciens présidents… au menu 23 milliards d’euros gaspillés chaque année en passe-droits réservés aux « élites », hauts fonctionnaires, syndicats dorés sur tranche et autres « petits soldats » du système.

Des exemples : à la Banque de France, ses employés, ni tout à fait fonctionnaires ni tout à fait rattachés à la sphère privée, caracolent en tête des sangsues de la République.

Les privilèges des salariés de la Banque de France

Logements à – 50% du prix marché, 15 jours de RTT + 25 jours de congés + des « jours de fractionnement », primes annuelles jusqu’à 5 000 euros, un comité d’entreprise qui offre les services d’une conciergerie de luxe (voyages, ciné, sport, crèche…), sans oublier des retraites en or.

Le livre d’ Olivier Calon fournit le détail des avantages qui font la différence sans oublier les salaires.

Reprenant les chiffres de la Cour des comptes, l’auteur rappelle qu’un salarié de la Banque de France empoche un salaire moyen de 4 807 euros par mois, rehaussé par 3 000 à 5 000 euros de primes annuelles.

Soit un différentiel de 1 500 euros avec les autres fonctionnaires.

Autre univers, autre type d’avantages : l’université

Les personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques et sociaux et de santé (BIATSS) devraient travailler 1 607 heures par an. En réalité, indique Olivier Calon, le temps de travail plafonne à 1 467 heures, soit 140 heures de moins que la durée contractuelle !

À Toulouse-II-Jean-Jaurès, on frôle le record : 255 heures en moins. Conséquence ? Un manque à gagner de 313,6 millions d’euros en 2022, l’équivalent de 6 000 postes fantômes partis en fumée.

La culture et ses fantoches. Le temps passe, les contribuables sont pressurés comme des citrons, mais les intermittents du spectacle conservent un régime social d’une permissivité légendaire.

Les 250 000 intermittents du spectacle rattachés à ce régime « exceptionnel » coûtent 1 milliard d’euros par an à la collectivité.

Pour toucher le chômage, il suffit d’afficher 507 heures travaillées en… 10 mois ! Résultat ? 95% des bénéficiaires cumulent salaires et allocations, soit un jackpot moyen de 42% financé par l’État.

Pour 1 euro cotisé, les intermittents du spectacle en perçoivent 4 !

Entre les logements sous tarifés, les retraites précoces, les régimes dérogatoires, pendant que les classes moyennes trinquent, les nantis de la République, de la SNCF aux ex-présidents, continuent de festoyer, accuse Olivier Calon, preuves à l’appui.

Olivier Calon, « Les Privilégiés de la République », Éditions de l’Opportun, 14,90 euros.

2 réponses

  1. Bonjour je trouve tout c’est privilégié un honte quand je voie que moi j ai commencé à 14 ans travailler et que j ai donné à cette société tout u.e vie de travaille et maintenant je suis à la retraite et que je touche 1200 euro de retraite c’est une honte je suis obligé de retravailler pour pouvoir vivre
    De toute manière on considère le peuple du bas comme de la ……… et un catégorie de français on tellement de privilège qui nous marche dessus

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